Pastille concours SPP 2021 copie

Inter'Red, c'est quoi ?

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Les risques nombreux existants dans les différents territoires de la Grande Région, comme les risques chimiques de certaines entreprises et la pollution en découlant, ne connaissent pas la notion de frontière. En cas de danger, toute la population de la Grande Région sera impactée. A cette fin, les services de secours de la Grande Région ont décidé de coopérer afin de pouvoir proposer l’offre de secours laplus adaptée aux usagers de la Grande Région. En tenant compte des moyens et compétences de chacun, il s’agit de proposer une réponse opérationnelle efficace aux risques encourus par les citoyens. Les services de secours grand-régionaux, en travaillant ensemble et en améliorant ainsi leur connaissance mutuelle, constituent ainsi une force locale de sécurité civile apte à proposer le service le plus conforme possible aux attentes de qualité et de rapidité des citoyens de la Grande Région.

La Grande Région se caractérise par des risques qui ne connaissent pas la notion de frontière. Elle a pour particularité de ne pas avoir de frontière physique type montagne ou fleuve, en faisant ainsi une entité géographique, économique et industrielle homogène. Les échanges préliminaires qu’ont eu les partenaires ont pu démontrer que les risques étaient semblables, sur tous les territoires nationaux.

A titre d’exemple , les dégâts d’une explosion d’une usine chimique à haut risque, quelle que soit sa location, impactera tout le territoire de la Grande Région. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place des mesures de prévention de ces risques mais aussi de rechercher des solutions à déployer en cas de sinistre.

Les risques présents doivent donc être considérés comme globaux et propres à la Grande Région et non nationaux. Ainsi, les partenaires ont décidé de travailler à la mise en place de solutions communes à leurs problèmes communs.

A cette fin, il s’agira en premier lieu de connaître ces risques. Les partenaires veulent recenser ces risques et les cartographier. Afin de ne pas réitérer des études déjà existantes, il faudra répertorier les initiatives déjà réalisées par chaque partenaire, les étudier et les mettre en commun. Les partenaires seront cependant attentifs à utiliser un vocabulaire commun pour créer une nomenclature utilisable à l’échelle de la Grande Région et diffusable en Europe pour dissémination des résultats. Enfin, un lien sera fait avec les travaux du sous-groupe de travail « protection civile et sapeur-pompier » de la Grande Région qui a également comme axe de travail la connaissance des risques transfrontaliers. Le sujet sera abordé lors des prochaines réunions du sous-groupe afin de déterminer les relations de travail. Le Système d’Information Géographique de la Grande Région sera sollicité afin de coordonner les cartes à fournir et assurer une homogénéité dans les livrables.

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Les nouveaux risques et ses nouvelles solutions

Les partenaires ont également choisi de travailler sur les nouveaux risques et les nouvelles solutions qui préfigurent l’avenir de la sécurité civile.
Concernant les nouveaux risques, les partenaires vont se pencher sur :

- L’eCall : c’est une initiative de la Commission européenne visant à introduire dans tous les véhicules vendus dans l'Union européenne, un système d'appel d'urgence automatique
basé sur un service public, permettant à une voiture accidentée d'appeler instantanément les services d'urgence tout en envoyant sa position précise, que ses occupants soient conscients ou non, et quel que soit le pays de l'UE dans lequel elle se trouve. Ce système, permettrait une intervention des services d'urgence plus rapide, adaptée à la gravité de l'accident et au type de véhicule impliqué,. Il fait également intervenir, dans certains cas, des plateformes privées qui traiteront l’appel en premier lieu et se chargeront de le transmettre aux services d’urgence du pays concerné. Un travail sur la prise en charge de ces appels est nécessaire, afin de pouvoir répondre favorablement et rapidement aux attentes des victimes déclenchant l’eCall : identification de l’appelant, prise en charge de l’appel, informations minimales à transmettre…

- Les risques terroristes : le terrorisme est une menace diffuse et permanente que connaissent toutes les entités de la Grande Région. de nouvelles formes émergent, rendant son appréhension de plus en plus difficiles : terrorisme chimique, voitures béliers, kamikazes…Les forces de la sécurité civile sont en première ligne en cas d’attaque terroriste, dans leur mission de secours à la personne notamment. Ils doivent pouvoir appréhender l’évènement, intervenir auprès des victimes tout en restant à l’abri des menaces.

- Les risques liés aux différentes vagues de migrations : Une attention particulière doit être portée aux secours engagés auprès des personnes migrantes, afin de leur apporter le meilleur service possible, mais aussi savoir réagir aux différentes contraintes de la situation : barrière de la langue, hostilité face aux secours, maladie rare et transmissible comme la tuberculose…

- Le Black out : le Black out désigne une panne de courant à large échelle, voire généralisée. Elle peut provenir d’un acte de malveillance, d’une catastrophe naturelle comme un tremblement de terre, de conditions climatiques particulières…Un Black out, surtout s’il est de longue durée, entraine souvent une cascade de conséquences très importantes sur le fonctionnement des pays. L’absence généralisée de courant, à long terme, peut entrainer des difficultés d’approvisionnement en eau et nourriture, la coupure des moyens de télécommunication, l’impossibilité de prévenir les secours…il faut donc travailler sur des scénarii visant à rétablir le courant secteur par secteur, mais aussi appréhender le problème dans sa globalité. Ainsi, si les générateurs de secours peuvent être une solution, ceux-ci ne sont que rarement utilisés et peuvent en conséquences, fonctionner en mode dégradé. Il est donc nécessaire de travailler sur l’interdépendance entre les partenaires transfrontaliers. Les partenaires doivent connaître les plans d’actions prévus par leurs homologues et ainsi les harmoniser dans un plan global.

La formation

La formation est une préoccupation constante des services de secours de la Grande Région. Outre les obligations légales de formation liées au métier, les sapeurs-pompiers et autres professionnels de la sécurité civile recherchent constamment à maintenir leurs acquis afin de garantir le meilleur service possible à la population. La formation tout au long de la vie et la sécurisation des compétences et des parcours sont ainsi l’objectif majeur de ce WP.

Des référents formations seront identifiés dans chaque structure. Ils se constitueront en groupe de travail et pourront ainsi conjuguer leurs efforts afin de mener à bien ce WP. Les partenaires commenceront d’abord par recenser les formations qu’ils proposent ainsi que les matériels et plateaux techniques disponibles dans chaque versant. Il s’agit de connaître les possibilités offertes par chacun et de les proposer au libre accès pour les partenaires transfrontaliers. Un catalogue des formations transfrontalières sera ainsi créé. Il
sera mis à disposition des partenaires en format papier mais aussi via un site internet.

Afin d’organiser ces formations, les partenaires s’entendront afin de proposer un plan de formation transfrontalier. Il s’agira d’ouvrir les formations de chaque partenaire aux autres partenaires mais aussi de proposer des formations spécifiques. L’idée centrale est d’optimiser les moyens et possibilités de chaque service de secours Dans un souci de sécurisation des parcours, les partenaires veilleront, dans la mesure du possible, à indiquer les équivalences de diplômes ainsi que les crédits ECTS (European Credits Transfer System) le cas échéant pour permettre la reconnaissance de la certification à l’étranger. Chaque formation, dans la mesure du possible, fera l’objet d’une certification permettant aux formés de valoriser leurs acquis sur le territoire de la Grande Région mais aussi à l’échelle européenne en tant que de besoin.

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Qui sont les partenaires de ce projet ?

Dans ce projet, les partenaires sont :

Le SDIS de la Moselle en tant que bénéficiaire, chef de file;

Le SDIS de la Meurthe-et-Moselle, le Corps Grand Ducal d'Incendie et de Secours, le Ministère de l'Intérieur et des sports de la Rhénanie-Palatinat, la Zone de Secours de Luxembourg en tant que partenaires du projet;

L'Etat Major Interministériel de Zone de Défense Est, les services Fédéraux du Gouverneur de la Province de Luxembourg, le Zweckverband für Rettungsdienst und Feuerwehralarmierung Saar, le Ministère de l’Intérieur, des Travaux et des Sports de Sarre, la Cellule d'Urgence Médico Psychologique du Grand'Est, le Service Départemental d'Incendie et de Secours de la Meuse en tant que partenaires méthodologique.

Dans le domaine de la sécurité civile, le territoire est doté de services de secours performants et bien organisés :

Pour la Moselle, la Meurthe et Moselle et la Meuse : les Services départementaux d’Incendie et de Secours.
Pour la France en général : les zones de défense et de sécurité, comme la zone de défense Est existent également.
Pour l’Allemagne : les Ministères de l’Intérieur, qui coordonnent les sapeurs-pompiers communaux, Zweckverband für Rettungsdienst und Feuerwehralarmierung Saar (ZRF)
Pour le Luxembourg : l’Administration des Services de Secours, qui coordonne les sapeurs-pompiers communaux.
Pour la Wallonie : la Province du Luxembourg Belge et sa Zone de Secours.

Dans le cadre de leurs compétences, elles exercent les missions suivantes :

La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile ;
La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation / coordination des moyens de secours ;
La protection des personnes, des biens et de l’environnement ;
Les secours d’urgence aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation ;
La gestion de l’alerte via des centres de traitement identifiés par des numéros de téléphone spécifique comme le 18 et le 112.

Ces structures représentant chaque année :

• Pour la Moselle : plus de 70 000 interventions
• Pour la Meurthe et Moselle : 46 000 interventions
• Pour la Meuse : 4000 interventions
• Pour la Sarre : 84 500 interventions
• Pour la Rhénanie Palatinat : 1 000 000 interventions
• Pour le Luxembourg : 50 000 interventions
• Pour la Wallonie : 26 000 interventions.

Le coût estimatif du projet est de 7 203 784.38€

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