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Le centre opérationnel

Lorsque vous composez leOpérateur CTA2 1504 x 1004 numéro d'urgence "18", votre appel converge vers le Centre de Traitement des Appels (CTA) mis en service en 2005 au sein de l’État-Major Départemental de Saint-Julien-lès-Metz.

En Moselle, le numéro d’urgence européen "112" est réceptionné par le Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA15) au SAMU.

Le CTA réceptionne les demandes de secours et transmet les alertes aux unités opérationnelles, réparties sur l'ensemble du département, pour engager des moyens de secours adaptés dans les meilleures conditions.

  • 201 102 appels ont été reçus en 2022. Cela représente 550 appels par jour, soit un appel toutes les 2 minutes et 36 secondes en moyenne.

  • L'effectif du centre opérationnel est constitué de 60 sapeurs-pompiers professionnels et complété par 40 sapeurs-pompiers volontaires.
    Tous sont sous la responsabilité du Commandant Emmanuel WACK, chef du centre opérationnel.

  • 24h/24, 365 jours par an, 11 personnels (8 la nuit) composent la garde du centre opérationnel, avec un chef de salle, un adjoint au chef de salle, un infirmier coordinateur santé / secours (le jour) et des opérateurs. Les postes opérationnels intègrent dans un système de gestion opérationnelle (SGO) une cartographie numérique et des outils d'aide à la décision entièrement informatisés et sécurisés.

Une fois les secours engagés, le Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours (CODIS) prend le relais du CTA. Il coordonne les opérations, engage des moyens supplémentaires en cas de besoin et prévient les divers services et autorités.

Pour la première fois en France, et ce depuis le 17 mars 2021, les SDIS de Moselle et de Meurthe-et-Moselle viennent de lier leur système de gestion opérationnelle.
 
Afin d'améliorer encore davantage la coopération des 2 structures et l’engagement des secours, les deux services d’incendie et de secours ont procédé à l'achat puis à la mise en œuvre de 2 systèmes de gestion opérationnelle identiques avant de lier ceux-ci.

Grâce à cette innovation, chacun des deux Centres de Traitement des Appels (CTA) est désormais capable de déclencher sans délai les secours du département voisin sans avoir à transférer l’appel dans l’autre département.

Cette harmonisation permet également de sécuriser les 2 centres opérationnels, l'un étant le secours de l'autre en cas de défaillance technique par exemple, mais aussi de pouvoir prêter main forte à son voisin en cas d'afflux d'appels 18, dans le cadre d'un épisode météo par exemple. Il s'agit donc des prémices de ce que pourra être NexSIS, le futur système d’alerte et de gestion des secours, commun à l’ensemble des services d’incendie et de secours en France, qui prendra le relais dans l’avenir.

 

CTA

 

 

La salle de crise : une gestion des opérations d’envergure

CODISLes interventions nécessitant la mobilisation de nombreux moyens, ou dites "complexes", sont gérées par la salle de crise, installée sur un plateau technique voisin.

La salle de crise est constituée d'une salle de "situation" et d'une salle de "décisions". Elle est activée par des personnels d'astreinte dans la chaîne de commandement. 

  • Lorsqu’un officier chef de colonne est engagé sur le terrain avec un véhicule poste de commandement, la salle de situation est activée avec un chef de colonne (officier CO), un chef de groupe (officier Renseignements / Moyens) et 2 opérateurs.
  • Lorsqu’un officier chef de site est engagé en opération, la salle de situation est renforcée par un chef de site, officier supérieur CO.

 

Salle de débordement : pour éviter l’attente en cas de nombreux appels simultanés

Gestion des appels en masse

Lorsque de nombreux appels « 18 » affluent, par exemple lors d’un évènement climatique particulier (tempête, inondations, etc ... ), le CTA peut s’appuyer sur une salle de débordement avec un standard déporté, d’où 30 appels simultanés peuvent être décrochés grâce aux personnels sollicités en renfort.

Ces appels sont alors priorisés : les demandes urgentes de secours sont traitées immédiatement. Les demandes moins urgentes de secours sont traitées avec un degré de priorisation moindre, à partir d’un poste de commandement avancé activé sur le territoire concerné par l’évènement.

 

A titre d’exemple, lors de la tempête XYNTHIA du 28.02.2010, le « Standard déporté » a permis de traiter en une seule journée, 7 300 demandes de secours dont 6 400 entre 10 h 00 et 20 h 00, soit une moyenne de 640 appels / heure. 

 

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